Actualités du Togo

Un arsenal juridique désormais disponible en matière de l' eau

Textes de 2010

 

 

Le Parlement togolais a adopté mardi une loi portant organisation des services publics de l'eau potable et de l'assainissement collectif des eaux usées domestiques dans ce pays, a rapporté la radio nationale. 

 

 
 
 

Le vote de cette loi intervient une semaine après celui du code de l'eau en vue de doter le pays d'un arsenal juridique jusque-là absent en matière de politique de l'eau.

Selon le ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l' Hydraulique villageoise, général Zakari Nandja, l'adoption de cette loi se situe dans le "prolongement" de la loi portant code de l'eau.

Le code de l'eau traite des droits et devoirs des populations par rapport à cette ressource, les normes de qualité requise suivant les utilisations de l'eau, les relations avec les fonciers, l'exploitation et les porblèmes liés à la pollution.

Le général Nandja a qualifié ce vote d'adhésion du Parlement à la démarche du gouvernement en la confirmation de l'option pour le partenariat public-privé dans le sous-secteur eau potable en milieu urbain.

"C'est une ouverture du sous-secteur à une pluralité d'acteurs tant public que privé", précisé le ministre Nandja, ajoutant que cela conduit à l'adoption des standards internationaux en matière d'obligation de gestion pour susciter la confiance des investisseurs nationaux et étrangers.

Au Togo, le taux de desserte en eau potable est estimé à 35% en milieu rural et semi-urbain mais à 40% en milieu urbain.

"Ces taux mathématiques de couverture en eau potable sont en ré alitémoindres tant en milieu rural qu'urbain", avait fait noter le ministre Nandja, antérieurement, citant comme causes les multiples pannes des pompes à motricité humaine, l'accroissement permanent de la population des villes, le vieillissement des réseaux d' adduction d'eau et la faiblesse des extensions.

En fait en matière d'eau, le gouvernement a entrepris ces derni ères années la réalisation de 1.650 forages munis de pompe à motricitéhumaine et postes d'eau autonomes, une quarantaine de mini-adduction d'eau potable et la réhabilitation d'environ 700 forages anciens.


Un code pour la gestion intégrée des ressources en eau au Togo

Le Ministère en charge de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hydraulique villageoise a entamé ce vendredi 10 décembre 2010, une vaste campagne nationale de vulgarisation du code de l'eau, un document qui va à terme faciliter la mise en œuvre et le développement d'une véritable politique d'accès équitable à l'eau et sa mise en valeur au Togo. L'objectif visé à travers la campagne est que tous les citoyens soient informés, sensibilisés et responsabilisés dans la mise en œuvre du code. 

 

Le document de 183 articles, fixe le cadre juridique général et les principes de base de la gestion intégrée des ressources en eau au Togo, à savoir la répartition, l'utilisation, la protection et la gestion des ressources en eau.

 « L'eau est la ressource la plus essentielle à la vie. Face aux risques liés à un déficit tant qualitatif que quantitatif d'accès à l'eau, un programme national est nécessaire pour mieux gérer de façon intégrée les ressources en eau qui deviennent de plus en plus limitées et vulnérables », a expliqué le Général Zakari Nandja, Ministre de l'Eau, à l'ouverture de la campagne à Lomé. Le code constitue la base légale de la politique et l'assise juridique nationale de l'eau. Voilà pourquoi selon le Ministre de l'eau, « il doit être mieux connu et vulgarisé à tous les niveaux ».

Le code précise notamment :

·         le régime juridique des eaux, des aménagements et des ouvrages hydrauliques

·         le régime de protection des eaux, des aménagements et des ouvrages hydrauliques

·         les effets nuisibles de l'eau

·         le cadre institutionnel, la planification er la coopération en matière de gestion de l'eau

·         le système de financement.

A travers la mise en place de ce cadre juridique, le gouvernement marque une fois encore son engagement à faire du secteur de l'eau un des axes prioritaires de sa politique de réduction de la pauvreté. « La loi portant code de l'eau constitue l'instrument juridique approprié pour régir la mise en valeur des ressources en eau et assurer la rentabilisation des investissements y afférents, tout en prenant en compte les intérêts économiques et sociaux des populations, par la sauvegarde des droits acquis et le respect des pratiques coutumières »,  a ajouté le Général Nandja.

Le code de l'eau vient ainsi renforcer l'arsenal juridique existant à savoir  le Protocole de Kyoto  entrée en vigueur au Togo en février 2005, et la création et l'installation en novembre 2006 du Partenariat National de l'Eau du Togo.

 

 

 

 

TOGO: A quoi sert au juste la Cour constitutionnelle togolaise?

 

Mutisme devant les cas de violations de la Constitution


 La question paraîtrait sans doute drôle, aux yeux de certains, surtout les suppôts du pouvoir. La Cour constitutionnelle, ou le Conseil constitutionnel sous d’autres cieux comme en Côte d’Ivoire, est une institution qui existe dans presque tous les pays qui se veulent démocratiques. C’est la plus haute juridiction en matière de droit, qui est censée veiller à l’application des normes prescrites, de la loi fondamentale et réguler la bonne marche de la République. Mais au Togo, difficile de cerner le rôle d’Aboudou Assouma et sa bande.

 

            « La Cour constitutionnelle est la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité de la loi et elle garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics », énonce la Constitution en son article 99. Son rôle est complété par l’article 104 qui stipule en son alinéa 1er : « La Cour constitutionnelle est la juridiction chargée de veiller au respect des dispositions de la Constitution ».

            La loi fondamentale statue justement sur les fonctions de membre de gouvernement et précisément  sur les cas d’incompatibilité. « Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et tout emploi privé ou public, civil ou militaire ou de toute autre activité professionnelle », stipule l’article 76. Ces dispositions sont malheureusement violées, avec la nomination d’Atcha Titikpina Général de Brigade et Chef d’Etat-major général des FAT, par celui-là même qui est censé et a juré veiller à l’application de la Constitution de la République, Faure Gnassingbé.

            En effet le 6 décembre dernier, par un décret présidentiel, Mohamed Atcha Titikpina, précédemment Colonel fut promu Général de Brigade puis Chef d’Etat major général des FAT. On s’attendait à un autre décret le relevant de son poste au gouvernement, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, mais il n’en fut rien. Les Togolais pensaient que c’est juste une question d’heure et qu’un remplaçant lui sera trouvé et annoncé incessamment. Mais jusqu’à ce jour, aucun décret n’est pris en ce sens. Conséquence, Atcha Titikpina reste ministre de la Sécurité et cumule donc deux fonctions jugées incompatibles  par la Constitution. Le comble est que cette violation est commise par le garant de la Constitution.

            Une telle anomalie, la presse privée dont votre journal « Liberté » s’est époumonée à la dénoncer afin d’attirer l’attention des autorités compétentes pour qu’on y remédie. Et parmi ces institutions, la Cour Constitutionnelle est la toute première concernée. Elle est censée être saisie par les organes compétents avant toute intervention. Mais selon les connaisseurs du droit, la Cour constitutionnelle peut s’autosaisir d’un cas de violation. Mais depuis lors, elle s’est murée dans un silence ahurissant. Aboudou Assouma et les siens donnent même l’impression de ne pas vivre au Togo.

            « Il y a toujours violation de la loi dans tous les pays, le plus souvent même par l’Etat. Il revient à la Cour constitutionnelle de monter au créneau, attirer l’attention des violateurs ou des garants et ordonner le respect de la Constitution », confie un juriste.  Au-delà du cas Titikpina, il existe aussi un autre dossier qui nécessite l’intervention de la Cour constitutionnelle : le vide juridique à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac). Voici plusieurs mois que le mandat de l’actuel organe de régulation des médias est arrivé à échéance. Une nouvelle équipe doit être installée. Les députés ont écourté leurs vacances pour procéder à l’élection des cinq (05) membres de l’institution. Il ne reste que les quatre (04) membres à choisir par Faure Gnassingbé. Mais depuis plusieurs mois, il n’y a pas encore procédé, créant ainsi un vide juridique et bloquant le fonctionnement normal de l’institution.

            Toutes ces anomalies ne semblent aucunement émouvoir Aboudou Assouma et sa bande. Il faut comprendre qu’ils ne servent qu’à l’accomplissement de basses besognes. La Cour Constitutionnelle togolaise est diaboliquement efficace quand il s’agit de valider les hold-up électoraux et brader le fauteil au candidat du pouvoir. De Atsu Kofi Amega à Aboudou Assouma, la validation du putsch électoral est le tout premier réflexe. 1993, 1998, 1999, 2003, 2005, 2010, aucune élection n’y a échappé. Comme pour se démarquer des autres, Aboudou Assouma a apporté une touche spéciale en virant neuf (09) élus du peuple de l’Assemblée nationale. Il a validé le faux avéré du duo Gilchrist Olympio-Abass Bonfoh et démissionné du parlement neuf députés se réclamant de l’Alliance nationale pour le changement (Anc). C’est ce que vaut une Cour constitutionnelle au Togo.

 Tino Kossi

LIBERTE HEBDO TOGO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La dette extérieure du Togo réduite de plus de 80%

WASHINGTON -

Le Togo est parvenu mardi au terme d'une procédure qui doit lui permettre d'obtenir un allégement de la dette allant jusqu'à 1,8 milliard de dollars, soit plus de 80% de sa dette extérieure, ont annoncé le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.

Ce pays d'Afrique de l'Ouest est arrivé au point d'achèvement de l'initiative pour les Pays pauvres très endettés (PPTE), grâce à un vote du conseil d'administration des deux institutions de Washington.

"De la réduction de 1,8 milliard de dollars du stock de la dette, 47% viendront des créanciers multilatéraux, 50% des créanciers du Club de Paris, et il est prévu que le reste viendra d'autres créanciers bilatéraux et commerciaux", ont précisé ces institutions dans un communiqué.

"Le Togo peut maintenant prolonger sa réussite impressionnante en consacrant davantage de ses rares ressources à des priorités telles que ses besoins sociaux et la reconstruction de son infrastructure, plutôt que le service de la dette", s'est félicité le chef de mission du FMI pour le pays, Marshall Mills, cité dans le communiqué.

Le directeur de la Banque mondiale pour le Togo, Madani Tall, a appelé le gouvernement à "garder le rythme en utilisant cet allégement de dette pour réduire la pauvreté et rendre l'économie plus diversifiée et compétitive".

Le Togo est devenu le 31e pays à atteindre le point d'achèvement de l'initiative PPTE, deux ans après s'être engagé dans ce processus.

Dans l'intervalle, il a suivi les recommandations du FMI pour adopter des budgets prudents, améliorer la collecte des recettes fiscales, payer les arriérés de l'Etat, privatiser des entreprises publiques, ou encore mettre fin aux subventions sur l'essence et mettre en place un système pour amortir la hausse des cours du pétrole.

(©AFP / 14 décembre 2010 21h15)

 


Togo: neuf opposants dont M. Fabre perdent leur siège au parlement

LOME — L'opposant Jean-Pierre Fabre ainsi que huit membres de son nouveau parti l?Alliance nationale pour le changement (ANC) ont été déchus de leur siège au Parlement, selon une décision de la Cour constitutionnelle.

Ils avaient été élus en octobre 2007 sur des listes de l?Union des forces de changement (UFC, principal parti d?opposition) de Gilchrist Olympio, leur ancien parti.

Ces députés ont créé l'ANC en octobre, suite à une crise qui a secoué l'UFC au lendemain d'un accord de partage de pouvoir signé en mai par M. Olympio avec le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir), auquel ils s'opposaient.

Dans sa décision lue partiellement sur la télévision d'Etat lundi soir et dont l'AFP s'est procuré une copie, la Cour a indiqué avoir reçu du président de l'Assemblée nationale Abass Bonfoh, des lettres de démission de ces élus qui auraient décidé de quitter le Parlement pour "convenance politique".

Le conseiller spécial de l'ANC Georges Lawson, interrogé par des radios privées, a affirmé qu'ils n'avaient "jamais adressé une lettre de démission au président de l'Assemblée nationale".

Ils avaient en revanche signé au sein de l'UFC, peu avant les législatives de 2007, un "acte" selon lequel ils perdraient leur mandat de député s'ils démissionnaient du parti, a-t-il expliqué.

Selon des proches de M. Olympio interrogés par l'AFP, la procédure de destitution de ces députés a été enclenchée par des responsables de l'UFC.

"Ce sont les hauts responsables de l'UFC qui ont saisi l?Assemblée nationale. Ces députés doivent être responsables des actes qu'ils ont signés", a confié une source ayant requis l'anonymat.

L'UFC avait obtenu 27 sièges lors des législatives de 2007 contre 50 pour le RPT et 4 pour le Comité d'action pour le renouveau (CAR, opposition), de Paul Dodji Apévon.

Mais au lendemain de la crise à l'UFC, ce parti s'est retrouvé avec 7 députés, les 19 autres ayant suivi M. Fabre. Seuls neuf d'entre eux auraient signé l'acte prévoyant l'abandon de leur siège en cas de départ.

 

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés

 

 

 

 

Assemblée Nationale: Tout sur l'incident de jeudi




Écrit par La redaction   

Vendredi, 19 Novembre 2010 23:50

 

Les incongruités d’Abass Bonfoh risquent de faire exploser l’Assemblée Nationale


Tout le récit de l’incident d’hier
Point n’est besoin de le dire. L’Assemblée Nationale togolaise connaît depuis quelques mois des problèmes de fonctionnement liés à la crise interne à l’UFC qui a conduit à la création de l’ANC. Les dysfonctionnements du parlement togolais sont liés en grande partie aux prises de position d’Abass Bonfoh dans le règlement de cette crise qui affecte profondément ce qu’on peut appeler l’ex-groupe parlementaire UFC composé des 27 députés élus lors des législatives de 2007.

 

En effet, depuis le début de cette crise, le président de l’Assemblée Nationale a pris fait et cause pour Gilchrist Olympio qui fait feu de tout bois pour empêcher l’ANC d’être la deuxième force politique au Parlement. Ce climat tendu créé par les bourdes d’Abass Bonfoh au sein de l’hémicycle, a atteint son paroxysme hier lors d’une séance plénière. Et, pour cause, les incongruités du contesté président de l’Assemblée Nationale ont suscité le courroux de l’honorable Ouro-Akpo Tchagnao de Tchaoudjo qui a décidé d’en finir avec lui. La plénière qui venait donc de commencer s’est terminée aussitôt.

Le récit des faits
Démarré aux environs de 09 heures 30 minutes, la séance plénière de l’Assemblée Nationale du 18 août 2010 suivait son cours normal. Les députés ont écouté le rapport de la dernière séance, adopté le nouvel ordre du jour et s’apprêtait à rentrer dans le débat proprement dit quand Abass Bonfoh annonça qu’« avant de poursuivre les travaux, (il avait) « ndlr » une information à communiquer ». Après avoir fouillé pendant quelques minutes les dossiers qu’il avait devant lui, il annonça qu’il a accusé réception de la démission de sept députés.

Les députés ANC présents dans la salle ont cherché à connaître les noms des démissionnaires. Il hésita quelques instants avant de dire « Ouro-Akpo Tchagnao par exemple ».

Ce député fidèle à Fabre qui dit n’avoir jamais envoyé une quelconque démission au président de l’Assemblée, n’a pas digéré les propos. Pris de colère, il se dirigeait tout droit vers le président de l’Assemblée Nationale au podium quand d’autres députés s’en sont interposés. C’en est suivi des échanges verbaux menaçants entre les deux hommes. Ce fut la débandade totale au sein du parlement et la plénière n’a pas pu aller à son terme.

Ce qu’il faut faire remarquer, c’est le comportement irresponsable d’Abass Bonfoh en service commandé pour Gilchrist Olympio qui cherche à rendre la vie dure aux députés pro-Fabre. On apprend de même que c’est l’opposant reconverti qui aurait envoyé les lettres de démission à l’impopulaire président de l’Assemblée Nationale.

Gérant donc le Parlement comme son poulailler, Abass Bonfoh n’a donc pas hésité à brandir ces lettres montées de toutes pièces en violation du règlement intérieur du Parlement qui dit clairement qu’en cas de démission, c’est le député lui-même qui écrit au président de l’Assemblée Nationale. L’objectif serait d’exclure progressivement les 20 députés ANC de l’hémicycle.

Il faut rappeler que depuis son arrivée au Parlement en remplacement de Fofana Bakalawa, devenu ministre dans le gouvernement Houngbo II, l’honorable Ouro-Akpo Tchagnao a fait l’objet de toutes les brimades. Jusqu’à ce jour, il lui a été refusé son passeport diplomatique bien qu’il en a fait la demande. Même le parlement a refusé de lui établir sa plaque nominative qui identifie chaque député au Parlement.

Or, au même moment, son collègue Théophile Adjangba, favorable aux AGO a tous ces documents. Pourtant, les deux sont arrivés au Parlement à la même période. C’est sans doute, tous ces préjudices subis qui ont amené l’honorable Ouro-Akpo à pousser son cri de cœur hier. En tout cas, il a clairement signifié à Abass Bonfoh qu’en l’infligeant, il doit
Via Le Correcteur

 

 

 

 

Inondations au Togo: La Croix Rouge Togolaise va se lancer dans une campagne de sensibilisation

Écrit par La redaction   
Vendredi, 12 Novembre 2010 00:19

 

La Croix Rouge Togolaise (CRT) a présenté jeudi à Lomé en présence de la presse, son projet de sensibilisation de trois jours sur la prévention et la lutte contre les maladies liées à l’eau et à l’insalubrité, a constaté Savoir News.

Ce projet qui débute vendredi va, selon les responsables de la CRT couvrir la zone Est de la préfecture du Golfe en vue de soutenir les populations de cette zone victimes des inondations.

 

Selon le conseiller juridique de la CRT, Sewagno Yawovi, cette campagne de sensibilisation va se dérouler dans les quartiers et villages inondés à Lomé et ses environs.
"Les pluies enregistrées dans la partie méridionales dans notre pays dans le courant du mois de septembre et l’ouverture des vannes du barrage hydroélectrique de Nangbéto ont causé d’importants dégâts dans la région maritime. Les populations qui ont perdu des réserves, des champs et des maisons ont besoin d’une assistance rapide. Et c’est justement l’action que la CRT se prépare à mener à partir de demain. Nous allons d’abord sensibiliser les populations contre les maladies, car c’est le moment du choléra et de la diarrhée et ensuite distribuer de secours", a indiqué Sewagno Yawovi.

Selon le chef du département secours à la CRT, Victor Amah Sodogas,  l’opération de trois jours n’est que le début d’un programme de plus de deux ans qui va s’établir dans les régions  du pays.

"Nous avons des programme qui vont s’établir dans les régions du Golfe, de l’Oti et du Haho. L’assistance, va porter sur les dons de vivres, de nattes, de sceaux, de médicaments et de moustiquaires imprégnées. Cela sera suivi d’une sensibilisation pour l’éducation sanitaire", a-t-il expliqué.

Environ 1,5 million de F.CFA  seront déboursés pour cette campagne. « Nous avons 100 volontaires qui vont sensibiliser environ 200.000 personnes », a-t-il ajouté.

Le programme de don de vivres aux sinistrés dans les régions du Togo, s’effectue avec l’appui du ministère de la Santé.

Plus de 43. 000 familles seront secourues les deux prochaines années par la CRT sur toute l’étendue du territoire.

 

Nicolas KOFFIGAN

Savoir New

 

GRATUITE DE LA CESARIENNE ET DISTRIBUTION DE ARV

 

La gratuite de la césarienne et l’intensification de la distribution des Antiretroviraux (ARV) aux personnes vivant avec le VIH/Sida, constituent de nos jours, l’une des grandes priorités du gouvernement togolais.

Selon les prévisions du ministère de la santé, la distribution gratuite des ARV aux malades du Sida sera intensifiée en vue de porter les 16.000 cas déjà couverts à 25.000 malades.

Les autorités togolaises entendent créer des conditions favorables pour la production pharmaceutique au Togo, pour le secteur privé, des ARV.

 

Au Togo, le taux de prévalence du VIH est estimé à 3,2%, pendant que le nombre de personnes prises en charge dans le pays est passé de 5.000 à 16.000 personnes, avec une politique de gratuité des antirétroviraux (ARV).
Selon la revue des activités de l'année 2008 du Programme national de lutte contre le VIH/Sida, le nombre de personnes sous ARV a progressé de 120% chez les adultes et 84% chez les enfants.

Le nombre a atteint 10.538 chez les adultes soit 120% mais 672 chez les enfants soit 84%, alors qu'à la fin de l'année 2006, seulement 11.120 personnes vivant avec le VIH/ Sida adultes et enfants étaient sous traitement ARV.

En septembre 2009, le gouvernement a procédé à l’achat de plus de 500 millions de F.CFA de combinaisons thérapeutiques en vue de prendre en charge les patients qualifiés grâce à l’appui financier des partenaires au développement.

Grâce au système de décentralisation, les centres de dispensation sont passés de 9 à 25.

Plus d’une dizaine de campagnes de sensibilisation sont organisées sur la lutte contre le VIH/SIDA et les IST dans chacune des 6 régions sanitaires.

Les premières journées nationales de recherches sur le Sida et les IST tenues en décembre 2009 à Lomé ont permis au gouvernement de réaffirmer avec vigueur, l’engagement du gouvernement à lutter contre le problème crucial que représente cette pandémie.

Outre la gratuité des ARV, l’Etat togolais entend rendre gratuite les mois à venir, la césarienne dans les hôpitaux publics.

La césarienne est une technique chirurgicale pratiquée pour sortir un bébé du ventre de sa maman, lorsqu’un accouchement est impossible, voire dangereux, par les voies basses naturelles.

"La gratuité de la césarienne sera effective. Le crédit ouvert à cet effet a été renforcé", a souligné dimanche sur la télévision nationale (TVT), Pascal Bodjona, le ministre de l’administration territoriale et porte-parole du gouvernement.

Selon les prévisions du ministère de la santé, environ 73.608 cas de césarienne seront pris en charge gratuitement dans les hôpitaux publics par l’Etat sur une période de trois ans.

"Les études ont été déjà menées sur le terrain et les estimations également faites, suite à la décision des autorités visant à rendre gratuits, les cas de césarienne dans les hôpitaux publics", a expliqué un responsable du ministère de la santé.

"Les estimations ont été faites en fonction du coût de la césarienne évalué à 110.000 F.CFA", a souligné ce responsable.

Pour la première année, environ 23.814 cas seront pris en charge pour un coût total de plus de 2,585 milliards de F.CFA.

Pour la deuxième année, 24.529 cas pour un montant, estimé à plus de 2, 662 milliards de F.CFA.

Pour la troisième année, plus de 2,742 milliards de F.CFA seront investis pour la prise en charge gratuite de plus de 25.265 cas.

 

Edem Etonam EKUE

Savoir News

le 9.11.2010 

 

 

Les Inondations au Togo

Octobre 2010

 

Une dizaine de morts sont enregistrés au Togo, suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues ces dernières semaines sur l’ensemble du pays, indique un communiqué du Conseil des ministres

"Les inondations sont devenues récurrentes et inéluctables avec des conséquences de plus en plus graves au fil des années. L’année 2010 n’a pas échappé à cette triste réalité (…) On déplore malheureusement une dizaine de morts sur l’ensemble du pays. Le chef de l’Etat a, au nom du gouvernement, présenté ses condoléances aux familles des victimes", selon le communiqué.

 

Selon le gouvernement, sur l’ensemble du territoire national, le cumul pluviométrique de janvier à septembre 2010, par rapport à la normale est excédentaire et varie de 66,5 à 175%.
"Pour le mois de septembre 2010, la ville de Lomé a enregistré 205,5 millimètres d’eau contre une normale de 64,4 millimètres, soit 314% d’excédent", poursuit le communiqué du conseil des ministres.

"En terme de bilan, nous avons enregistré à la date du 19 octobre, 2.079 sinistrés à Tokpli, 271 à Afagnan et 546 à Aklakou, soit un total de 2.896 sinistrés accueillis sur trois sites", souligne le texte.

Au plan matériel, on note la dégradation du réseau routier à Lomé comme à l’intérieur du pays. Les superficies agricoles inondées estimées à 10.000 hectares et une vingtaine d’écoles restées encore sous l’eau.

"Le chef de l’Etat a instruit le gouvernement pour que des efforts intensifient, afin de soulager la souffrance des concitoyens touchés par ces calamités naturelles", précise le communiqué.

 

Edem Etonam EKUE

Savoir News

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